Texte : 3146 mots – Temps de lecture : 15mn – Auteur : TCHAKOUTE Ernest – Douala le 12/03/2024 – 15H40– – – type de texte : Géopolitique

Singapour est une cité-État d’Asie du Sud-Est située sur une île à l’extrême sud de la péninsule malaise. Avec une superficie de 734.3 km2. Elle partage des frontières maritimes avec la Malaisie, au nord, et l’Indonésie, au sud. Le petit archipel comprend 64 îles et îlots, dont la principale est Pulau Ujong, très densément urbanisée.

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L’immigration est l’un des gros moteurs du développement démographique de Singapour, qui a doublé sa population en moins de 20 ans. La natalité est très faible et diminue continuellement. Enfin, le pays vieillit très vite, à l’instar de presque tous les pays riches.

Sa richesse attire nombre de Malaisiens, mais aussi d’Indonésiens et de Chinois. La ville est un grand centre industriel, au centre d’une zone de trafic maritime intense, le détroit de Singapour. C’est l’un des plus grands ports du monde, et le cœur des échanges économiques du sud-est de l’Asie.


Cependant, certains trouvent que malgré son niveau de modernité comparable aux grands pays industrialisés, la démocratie souffre dans cette île, qui est pourtant une république.

Lorsqu’on a dit tout ceci on comprend quasiment que la cité-État a su naviguer entre les intérêts américains de ceux de la Russie et de la Chine.

Comme on la vue plus haut Singapour est située à un point clé en termes géostratégiques, reliant l’océan Indien et l’océan Pacifique. Ce qui permet au pays de jouer un rôle clé dans la géopolitique mondiale en possédant l’un des ports les plus importants au monde, en étant un centre majeur du commerce mondial, de la finance, de la logistique, de l’innovation et en étant un élément clé des chaînes d’approvisionnement mondiales.

Malgré sa taille, Singapour dispose d’un soft power important, qui réside dans son économie dynamique et son modèle économique attractif. Et depuis son indépendance, elle a fait de la diplomatie un outil stratégique avec succès.

La région Indo-Pacifique, est la région le plus dynamique  est en train de devenir la région économique la plus importante du monde sur le plan stratégique, tant pour les États-Unis que pour la Chine. Cela a déclenché une bataille acharnée entre les deux puissances pour attirer les pays qui composent la région dans leurs sphères d’influence respectives.

L’économie singapourienne étant fortement dépendante du commerce international, son principal intérêt est de maintenir un système économique international ouvert et libre. Alors que la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine nuit déjà à l’économie de Singapour, la cité-État a adopté une politique stricte de neutralité dans la rivalité entre les deux puissances et vise à équilibrer ses relations avec les deux.

Le pays ne veut pas choisir son camp. Dans un discours la ministre des Affaires étrangères de Singapour, Vivian Balakrishnan, déclarait que son pays « sera pertinente et utile, mais ne sera pas utilisée » dans la rivalité entre les États-Unis et la Chine.

Les États Unis

Singapour et les États-Unis, bien qu’ils ne soient pas des alliés formels, entretiennent un partenariat large et profond depuis des décennies. Cette relation repose principalement sur la conviction commune qu’une forte présence américaine dans la région est vitale pour la paix, la stabilité et la prospérité, et se traduit par des liens économiques et militaires solides.

 

La politique de non-alignement de Singapour a commencé après son indépendance en 1965, lorsqu’en pleine guerre froide, le pays a décidé de maintenir ses relations avec les États-Unis, l’Union soviétique et la Russie. Les États-Unis considéraient Singapour comme un partenaire contribuant à leurs intérêts dans leur stratégie visant à contenir le communisme en Asie du Sud. Et, d’un autre côté, Singapour considérait les États-Unis comme un partenaire qui l’aidait à atteindre ses objectifs immédiats de sécurité, d’édification de la nation et de développement socio-économique.

La coopération économique a forgé un lien fort entre Singapour et les États-Unis et a doté le neutralisme du gouvernement de Singapour d’un fort parti pris américain. Aujourd’hui, la cité-État est le 17ème partenaire commercial des États-Unis.

 

Revenant sur la guerre froide du XXIe siècle, du 22 au 26 août dernier, la vice-présidente américaine Kamala Harris s’est rendue à Singapour et au Vietnam. Dans la cité-État, elle a rencontré le Premier ministre Lee Hsien Loong et a prononcé un discours sur la stratégie américaine dans l’Indo-Pacifique. Ce voyage fait partie de la stratégie américaine visant à contenir l’influence de la Chine dans la région et pourrait être considéré comme une mesure symbolique de la part de l’administration Biden pour affirmer son engagement envers la région indo-pacifique.

 

Avant la visite du vice-président Harris, de hauts responsables américains, dont le secrétaire d’État Anthony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin, avaient déjà rendu visite aux dirigeants de Singapour ces derniers mois.

Dans son discours, Harris a réaffirmé l’engagement du gouvernement américain en faveur de la sécurité régionale en maintenant une présence économique et militaire significative. Il a réitéré que les États-Unis rejetaient les revendications chinoises sur la mer de Chine méridionale et défendaient la liberté de navigation.

Cependant, elle a affirmé que la politique américaine n’est dirigée contre aucun pays et ne forcera pas les pays de la région indo-pacifique à choisir leur camp. Plusieurs accords ont été conclus au cours de la visite, notamment sur les questions de chaîne d’approvisionnement, de cybersécurité, de coopération pour l’adoption de normes internationales sur les technologies émergentes et de coopération en matière de santé.

Singapour a ratifié son engagement à continuer d’accueillir les forces armées américaines et de continuer à soutenir la présence militaire et diplomatique américaine dans la région afin d’équilibrer l’influence croissante de la Chine.

 

En revanche, il est impératif de mentionner la stratégie Chine+1 pour une compréhension plus approfondie de la question. Il faut savoir que lorsqu’on parle de stratégie “Chine plus un” (*C+1”) il s’agit d’une stratégie commerciale qui encourage les investisseurs à diversifier leurs investissements en ne se contentant pas seulement d’investir en Chine, mais en optant pour un portefeuille plus diversifié grâce à des investissements dans une variété de pays de l’ASEAN (Association of Southeast Asian Nations) en français Association des nations de l’Asie du Sud-Est. La stratégie C+1 devient de plus en plus pertinente étant donné que les entreprises cherchent à diversifier leurs chaines d’approvisionnement.

 

Au début de l’industrialisation de la Chine, les salaires étaient bas et l’agriculture dominait. Au fil du temps, le développement de la Chine a vu l’essor de nombreux secteurs industriels, entraînant une amélioration significative des conditions de vie. Les coûts de production, notamment les salaires, ont augmenté de manière considérable par rapport à d’autres pays d’Asie du Sud-Est comme le Vietnam ou le Cambodge.

Le vieillissement de la population chinoise et le grand nombre de travailleurs partant à la retraite ont été des facteurs clés dans le développement de la stratégie C+1. Il faut ajouter que la politique de l’enfant unique n’a pas été un avantage pour elle car cette politique a créé une pénurie de main-d’œuvre incapable de remplacer la population vieillissante. Selon le Bureau national des statistiques chinois, la population a diminué de 2,4 millions de personnes en 2013 et cette baisse a été un facteur important dans l’augmentation du coût de la main-d’œuvre.

En 2018, le gouvernement américain a imposé des tarifs douaniers sur des centaines de milliards de dollars de produits chinois, et la Chine a fait de même en retour. Les coûts des produits.et des pièces en provenance de Chine ont grimpé en flèche, poussant les entreprises à chercher d’autres pays. Le Vietnam est devenu l’un des principaux bénéficiaires de cette situation. Les importations du Vietnam vers les États-Unis sont passées de 49,1 milliards de dollars en 2018 à 66,5 milliards de ‘dollars en 2019, soit une augmentation de 35 % en glissement annuel.

Après qu’on ait dit ceci il est bon de savoir que, la pandémie mondiale de Covid-19 et l’intensification de la rivalité stratégique entre les États-Unis et la Chine ont amplifié la nécessité de restructurer les chaînes d’approvisionnement mondiales des États-Unis.

En conséquence, l’administration Biden a mis en place la stratégie Chine + 1, qui oblige les entreprises américaines ayant une présence manufacturière en Chine à établir également une base de production en Asie du Sud-Est. Cela permet d’établir une alternative appropriée et fiable dans une économie de l’ASEAN, et ainsi de déplacer progressivement la communauté d’affaires américaine de la Chine vers l’ASEAN.

Pour accélérer le processus de délocalisation de la fabrication et de l’assemblage vers les pays de l’ASEAN, la stratégie envisage d’investir davantage en Asie du Sud-Est dans les infrastructures, l’éducation et la formation afin d’accroître l’efficacité des processus de production et les compétences des travailleurs de la région.

C’est ainsi qu’Il devient plus probable que l’un des objectifs de la stratégie Chine + 1 soit de jeter les bases de négociations avec les États membres de l’ASEAN afin de réduire les barrières politiques et économiques et ainsi de les attirer dans sa sphère d’influence.

C’est pourquoi pendant sa tournée en Asie, la vice-présidente américaine Kamala Harris lors de sa rencontre avec le premier ministre Singapourien discutera longuement des questions de chaîne d’approvisionnement.

Cependant, la conversation va porter sur la nécessité de faciliter la résilience et la sécurité de la chaîne d’approvisionnement dans le contexte de la gestion de la pandémie, plutôt que sur la bataille géopolitique entre les États-Unis et la Chine.

Le cas de la Chine

Singapour et la République populaire de Chine entretiennent des relations privilégiées fondées sur des affinités culturelles et une étroite interdépendance économique. La cité-État était un modèle de développement pour la Chine après avoir abandonné l’autarcie maoïste. En fait, Singapour a formé plus de 55 000 fonctionnaires chinois.

La Chine est le plus grand partenaire commercial de Singapour et, en 2019, Singapour est devenue le pays avec le plus grand volume d’investissements directs étrangers en provenance de Chine. Le pays est en train de devenir un centre d’attraction pour les géants chinois de la technologie tels que Tencent, Alibaba et ByteDance – propriétaire de Tik tok.

Cependant, voici ce que beaucoup ignorent il faut noter que les IDE (Investissements directs étrangers) chinois à Singapour restent relativement faibles par rapport aux investissements cumulés en provenance des États-Unis, c’est dire que malgré la proximité entre la Chine et Singapour ces dernières ont réussi à faire les USA investir plus dans leur pays que la Chine ça c’est du génie en géostratégie ça permet aux USA de protéger Singapour même contre son gré et ca évite la chine de faire du chantage économique et politique à Singapour.

Et d’autre part, Singapour est le plus grand investisseur étranger en Chine depuis 2013, ce qui aux yeux de certains semblerais disproportionné au vu de la taille et de la puissance des deux pays. En outre, les deux pays ont établi un programme de travail pour négocier un accord de libre-échange entre eux.

Et pour anticiper sur les intentions militaires de la Chine, Singapour a encouragé la Chine à s’engager dans une coopération militaire en anticipation de ses intentions militaires. Les deux pays entretiennent une étroite collaboration militaire, avec des exercices militaires conjoints entre l’Armée populaire de libération (APL) de Chine et les forces armées de Singapour depuis novembre 2010. En octobre 2019, Singapour et Pékin ont étendu un accord de défense, instituant des dialogues de haut niveau fréquents et des exercices et interactions militaires plus importants impliquant leurs trois branches militaires : l’armée, la marine et l’aviation.

Singapour est un grand partisan des projets de Pékin tels que la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB) et l’Initiative de la Ceinture et de la Route (BRI), malgré le mécontentement des États-Unis. Et un tiers des investissements totaux de la Chine liés à l’initiative “la Ceinture et la Route” dans le monde se trouvent à Singapour. Dans le même temps, la cité-État est l’une des principales destinations d’investissement pour les entreprises chinoises qui investissent à l’étranger.

Il est nécessaire de savoir que le projet a été rendue publique en 2013 par le président chinois Xi Jinping, l’initiative de « la ceinture et de la route » (Belt and Road Initiative – BRI, précédemment « One Belt, One Road ») constitue un des projets infrastructurels les plus ambitieux de notre époque par sa portée globale et son ampleur économique et humaine potentielle. Officiellement, le but de la BRI est de réinventer la connectivité des flux économiques entre la Chine, l’Afrique et l’Europe par la recomposition de voies terrestres et maritimes. Cette initiative ne semble pourtant limitée ni par la géographie, ni par la gravité, son champ d’application ayant récemment été étendu à l’Arctique, au cyberespace et au spatial. Ceci explique comment Singapour est derrière ces Etats et tire les ficèles.

Pour comprendre plus en détail le rôle de la BRI, sa finalité stratégique est d’octroyer à la Chine une supervision et une capacité d’action sur l’ensemble de ses voies d’approvisionnement et à tous les niveaux. Cette volonté découle d’un constat, effectué au cours des années 1990, relevant que l’économie chinoise devenait de plus en plus dépendante de ses importations (dans les domaines énergétique et alimentaire notamment) et que cette dynamique allait s’aggraver au fil du temps, particulièrement pour les flux provenant d’Afrique, d’Europe et du Moyen-Orient.

Cette importance des voies de communications maritimes entraîne une vulnérabilité majeure : l’immense majorité des importations chinoises traverse l’océan Indien et passe par le détroit de Malacca (Un détroit est un bras de mer étroit, enserré entre deux terres, qui met en communication deux étendues maritimes. Il a une configuration identique à celle du canal s’en distingue car il est naturel, alors que le canal est artificiel. Le détroit de Malacca est situé entre la péninsule malaise et l’île de Sumatra au carrefour des océans Indien et Pacifique et des mers d’Andaman, de Chine méridionale et de Java. Il mesure 940 kilomètres long, et de 3 kilomètres de large à 393 kilomètres dans sa partie la plus large. Il s’agit d’une des plus importantes voies de navigation au monde et l’une des plus fréquentées, un tiers du trafic mondial, et il abrite notamment le second plus grand port à conteneurs du monde, le port de Singapour.) Vous comprenez que l’intégrité de ce passage peut être menacée par des actions terroristes, de piraterie, mais surtout par un éventuel blocus maritime initié par une puissance adverse. En termes stratégiques, Pékin considère ce détroit comme une contrainte géopolitique majeure. En outre, la globalisation des intérêts chinois s’accompagne inexorablement d’une extension de ses vulnérabilités, fussent-elles humaines ou infrastructurelles.

Depuis de nombreuses années, la Chine a lancé un ensemble de mesures afin de réduire ces faiblesses, au premier rang desquelles une réforme de l’Armée populaire de libération (APL), destinée, depuis 2004, à remplir des « nouvelles missions historiques ». Parmi les axes d’effort, la capacité à intervenir sur les voies de communication maritimes et à défendre les intérêts chinois hors du territoire national bénéficient d’investissements soutenus. Dans ce contexte, le développement des capacités de projection, le prépositionnement de troupes, la constitution de forces spéciales et le développement d’une marine hauturière (entendre par là ce qui se passe en haute mer) constituent des axes forts et structurants à long terme.

Ces nouvelles capacités doivent permettre aux chinois de faire face à un éventuel conflit naval le long des voies maritimes ou au niveau des grands détroits.

Donc lorsqu’on connait ceci on comprends pourquoi Singapour s’est précipiter à proposer à la Chine de mettre sur pied la BRI, ce que le président chinois Xi Jinping s’est empressé de faire et les stratèges de l’APL travaillent ainsi à contrer ce qu’ils considèrent comme deux des plus grandes menaces auxquelles la Chine doit faire face : la possibilité d’être soumise à un blocus et celle de devoir lutter contre une coalition internationale.

En prenant en compte ces potentiels défis la structure de la BRI a pour objectif de contrer la possibilité d’un éventuel blocus naval (et le rendre caduc), c’est pourquoi en dehors de la BRI, la Chine met en place des solutions de contournement terrestres (China-Pakistan Economic CorridorCPEC ; et Burma-China Corridor) et déploie de nouvelles capacités d’intimidation ou de contre-chantage (groupe aéronaval, force sous-marine renouvelée, îles artificielles militarisées en mer de Chine méridionale, base de Djibouti, points d’appuis dans le Nord de l’océan Indien).

Cette volonté d’accroître ses leviers d’influence tout en divisant ses adversaires potentiels se retrouve tout au long du parcours de la BRI.

L’utilisation du « 16+1 » à l’encontre de l’Union européenne constitue un des exemples les plus visibles de cette volonté de susciter des lignes de rupture au sein des ensembles politiques avec lesquels Pékin doit traiter

Pour savoir de quoi il s’agit lorsqu’on parle de « 16+1 » la Chine cherchant des voies et moyens pour mieux contrecarrer l’union Européenne elle va créer  des grandes lignes de la coopération entre la Chine et les pays d’Europe centrale et orientale.

Dans cette coopération il s’agira de partenariat entre 16 pays d’Europe centrale et orientale et la Chine, c’est d’où cette coopération portera le nom « 16+1 » et elle débutera en 2012 à Varsovie en Pologne, lors de la visite du premier ministre chinois de l’époque, Wen Jiabao.

Le Format « 16+1 » est composé de la Chine et de 16 pays qui sont : Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République Tchèque, Slovaquie, Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Slovénie, Croatie, Serbie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro, Albanie et Macédoine. Depuis, le partenariat, dans le cadre du Format « 16+1 », se développe en particulier autour de l’initiative chinoise de la « Nouvelle route de la soie ». Il est nécessaire de savoir que  « la Ceinture économique de la Route de la Soie » « la Route de la Soie maritime du XXI siècle ». Ces deux initiatives sont appelées également « la Ceinture et la Route », qui n’est rien d’autre que la BRI

En plus d’être la tête pensante de la BRI, Il est intéressant de noter que Singapour a été le coordinateur du dialogue ASEAN-Chine entre 2015 et 2018. Ce qui indique que Singapour joue un rôle de pont entre la Chine et le reste des pays de l’ASEAN.

Pour en revenir à la bataille sino-américaine, et comme on pouvait le deviner après le passage de la vice-présidente américaine Kamala Harris et du secrétaire à la Défense, le plus haut diplomate de Pékin, Yang Jiechi, se rendra à son tour à Singapour ou il s’entretiendra avec le Premier ministre Lee Hsien Loong.

Et par la suite, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi se rendra au Vietnam au Cambodge en Corée du Sud.et à Singapour afin de réaffirmer l’influence de Pékin.

On finit par comprendre grâce à Singapour qu’on peut avoir une diplomatie de l’équilibre, sans être forcement d’un camp ou de l’autre et être très fort et respecter dans ce monde.

 

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