TRIBUNE LIBRE
La violence en milieu scolaire est le reflet de notre société car, nous avons oublié que« l’élève est au centre de l’action éducative »
Échec et violence scolaires ne sont plus, malheureusement, des exceptions mais, plutôt un sérieux problème qui nous pousse à s’interroger sur le futur profil de l’enseignement dans notre pays. Il faut le dire j’ai appris avec stupeur comme tout le monde la mort de ce jeune enseignant du lycée de Nkolbisson.
Toute perte en vie humaine est une perte pour l’humanité entière. Je coule une larme pour la famille de ce jeune professeur.
Ceci est une réflexion sur les causes et les solutions envisageables pour prévenir ce phénomène.
Dans la perspective de rendre l’école plus propice à l’apprentissage, notre société impose des modèles parfois importés qui au fonds ne sont pas mauvais mais, dans cette importation nous l’utilisons sans lire la notice c’est à dire sans étudier les revers de l’usage de ces méthodes.
Entre autres nous tous parents voulant nous arrimer aux modèles des autres réclamons d’abolir le « châtiment corporel » dans l’enseignement pour protéger la dignité de l’élève et dans le but d’éliminer toute forme de pratiques violentes, capables d’influencer son caractère. Pour moi cette importation est très mitigé.
Nous sommes tous responsables de la mort de cet enseignant.
NOUS AVONS BANALISE LE CRIME
Qu’attendons-nous d’une société ou la vie humaine est banalisée ? Nous vivons essentiellement dans un pays ou la vie humaine est devenue une sorte de jeu de carte ou elle a perdue toutes valeurs.
Dans une société ou pour le vol d’une paire de tennis, on peut brûler un être humain vif au vu et au su de tous, une société ou les meurtriers (il faut le dire le voleur n’est qu’un voleur et les brûleurs des assassins) sont connues et libre d’aller et venir au point ou parfois ces meurtriers vont jusqu’à vanter leur forfait de brûleur de voleur, dans certains cas les actions sont filmées et postées sur les réseaux sociaux.
Si nos enfants peuvent assister à ce genre de crime et personne n’est puni, il est normal qu’ils pensent que tuer un être humain est quelque chose de normale et de trés banale, en plus on n’en court aucune conséquence en le faisant.
Qu’on le veuille ou pas, le milieu de vie influence notre caractère. Encore plus celui de nos enfants. Ils sont touchés plus ou moins par ce qu’ils voient, ce qu’ils écoutent à travers la société, leurs cercles proches, les mass-médias
Nous avons tous contribué aujourd’hui par une submersion de la technologie audiovisuelle. Internet(la chasse aux likes, on veut tous faire le buzz) télévision(à longueur de journée Guerres, manifestations violentes, filmes d’actions sont devenus un pain quotidien. smart phone, développent une nouvelle manière de communiquer favorisant les images. Ces moyens ont effacé les frontières entre les parents, les enseignants et les enfants.
Une étude a montré que grâce à la télévision les enfants entre l’âge de 5 à 15 ans, sont exposés à des scènes de mort violente de plus de 13 400 personnes. C’est trop pour un esprit en préparation. Et cette surexposition change le comportement des enfants, ils appliquent « LA LOI DE PLUS FORT » en essayant d’exister, ils adoptent des comportements violent pour prouver leurs existences et devienent violent pour dire, je suis là, je suis comme les acteurs des films je suis fort.
(c’est dire combien nous avons tous des assassins dans nos maisons)
NOUS ENVOYONS TOUS NOS PETITS DEMONS A L’ECOLE
L’image idéal c’est quand ils sont touts petits on les voit aussi doux que fragiles. Purs et innocents.
Dès l’âge de 2 ans ils commencent à pleurer pour qu’on leur donne notre téléphone (nous cédons) ils deviennent jaloux lorsqu’on est en communication (nous rions et arrêtons de communiquer) plus ils grandissent plus ils deviennent insupportables et exigeants.
Pour des parents avisés on se demande si nos enfants ne sont pas venus au monde pour préparer l’ultime combat ? Celui qui permettra à Belzebuth d’asseoir son pouvoir maléfique sur Terre.
Après tout, qui irait imaginer que derrière nos milliers de chérubins en couches culottes se cachent une armée de diablotins, prête à en découdre une fois à l’adolescence qui iront jusqu’à donner la mort ?.
LES PESSIMISTES DIRONT QU’ILS SONT VENUS NOUS FAIRE LA PEAU.
lorsque nos enfants commencent à nous perturber Nous assistons tous à la démission des parents ceci commence depuis le bas âge il n’est pas rare d’entendre un parent dire « mon fils de 3 ans est très turbulent il casse tout à la maison, il dérange trop dès la rentrée scolaire je l’envoi à l’école, il faut que je l’envoi là-bas »
Nous envoyons nos enfants à l’école parce qu’ils nous dépassent (Ils sont devenu nos petits démons dont il faut se débarrasser) à gérer à la maison. Nous attendons qu’un enseignant très mal payé face à une classe de 80 turbulents (nos petits démons) qui ont dépassés 160 parents (père et mère) à gérer et ensuite chassé des maisons parce qu’ils ont dépassé les véritables propriétaires qui sont les parents.
De façon sincère nous attendons que le pauvre enseignant fasse un miracle que nous n’avons pas réussi ?
Ceci étant dit, la Famille est appelée à jouer son rôle et remplir sa mission elle doit rentrer au centre de l’éducation des enfants. A quoi peut-on s’attendre lorsque la démission parentale continue et devient à la limite une valeur ?
Nous ne pouvons pas substituer l’éducation de notre enfant à une tierce personne ou les livrer à la merci de la technologie en les exposants à une société violente qui est l’apanage et la chasse gardé de la culture occidentale.
Le plus grand problème scolaire des enfants est dû au désistement et à la démission des parents. Nous ne pouvons pas demander aux enseignants de faire de nos petits démons (enfants) ce que nous n’avons pas réussi à faire à la maison.
IL FAUT D’ABORD REDÉFINIR L’AUTORITÉ AU SEIN DE LA FAMILLE AFIN DE PERMETTRE À L’ENFANT DE RETROUVER SON ÉQUILIBRE.
La famille et l’école se complètent. L’enseignant en classe sème chez l’élève des informations et lui apprend des comportements que la famille doit stabiliser. Les parents éduquent leurs enfants selon des valeurs morales et sociales nobles que l’école est censée développer et étendre.
Nous vivons une société qui a subit beaucoup de changement en une très courte période et ce changement n’étant pas bien maitrisé cause des perturbations même chez les adultes. En plus de tous c’est maux, la société de surconsommations nous pousse à laisser nos enfants seuls livrés à la société on passe moins de temps avec eux en moyenne 4 heures par jours. Les deux parents doivent aller travailler et parfois nous avons des parents enseignants, qui vont enseigner les enfants des autres et en retour confient l’éducation de leurs propres enfants à d’autres personnes on est tanté de ce demander pourquoi ne pas consacrer ce temps qu’on consacre aux enfants des autres à éduquer nos propres enfants, l’excuse est là, il faut de l’argent à la maison qu’est ce qui est plus important à nos yeux l’argent ou la vie de nos enfants ? Chacun connaît la réponse même si nous nous refusons de l’accepter.
LES ENFANTS ONT PRIT LE CONTRÔLE DU MONDE LE 20 NOVEMBRE 1989
Ce jour est inédit dans la vie des enfants du monde, car les États se sont engagés à construire un monde digne des enfants : la Convention relative aux droits de l’enfant est adoptée à l’unanimité par l’Assemblée générale des Nations unies.
C’est la première fois de l’histoire qu’un texte international reconnaît explicitement les moins de 18 ans comme des êtres à part entière, porteurs de droits sociaux, économiques, civils, culturels et politiques – des droits fondamentaux, obligatoires et non-négociables.
Le consensus est inédit : avec 195 États, c’est le traité relatif aux droits humains le plus largement ratifié de l’histoire. Et la bonne histoire dans tout ceci à ce jour, seuls les États-Unis et la Somalie n’ont pas ratifié cette convention.
Bien plus qu’un texte à forte portée symbolique, cette convention est juridiquement contraignante pour les États signataires, qui s’engagent à défendre et à garantir les droits de tous les enfants sans distinction et à répondre de ces engagements devant les Nations unies. Le Comité des droits de l’enfant des Nations unies, composé d’experts indépendants, contrôle la mise en œuvre de la convention, en examinant les rapports que les États s’engagent à publier régulièrement dès lors qu’ils ont ratifié le traité.
QUE CONTIENT LA CONVENTION DES DROITS DE L’ENFANT (CIDE) ?
La Convention comporte 54 articles, énonçant que chaque enfant a :
• le droit d’avoir un nom, une nationalité, une identité
• le droit d’être soigné, protégé des maladies, d’avoir une alimentation suffisante et équilibrée
• le droit d’aller à l’école
• le droit d’être protégé de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation
• le droit d’être protégé contre toutes les formes de discrimination
• le droit de ne pas faire la guerre, ni la subir
• le droit d’avoir un refuge, d’être secouru, et d’avoir des conditions de vie décentes
• le droit de jouer et d’avoir des loisirs
• le droit à la liberté d’information, d’expression et de participation
• le droit d’avoir une famille, d’être entouré et aimé ETC …
Ceci n’est qu’une ébauche du contenu de la convention comme si un parent a besoin de vivre avec une épée de Damoclès sur la tête avant de prendre soin de son enfant.
LE BASCULEMENT
La convention relative aux droits des enfants étant contraignante, nos enseignants et parents sont obligés d’utiliser d’autres méthodes autre que la bastonnade, on a privilégié d’autres méthodes jugées plus civilisées comme le dialogue sont mises en pratiques dans les établissements scolaires et à la maison. Ou on veut être plus proche de l’élève, l’aider à s’exprimer, à dépasser ses problèmes, lui tendre la perche au lieu de le battre.
Il faut l’avouer l’idée est à saluer mais, le résultat est une catastrophe pour le savoir il faut observer la société se demander si depuis la signature de ladite convention de new York comme on l’appel il y’a une diminution des pratiques violentes à l’école ou une augmentation ?
Les résultats parlent d’eux même.
VOICI POURQUOI ÇA N’A PAS MARCHÉ
En effet, habitué à être battu, l’élève se trouve soudain à l’abri de toute forme d’autorité, intouchable, adulé, au centre des occupations et objet d’un traitement délicat. Pour tout couronner nous autres parents avons toujours un parti pris pour nos enfants face aux étrangers même lorsqu’ils sont en tort et au nom de cette foutue convention qui nous lies les mains et les cerveaux ainsi, l’enfant ce croit tout permit car, la seule autorité qui était censé le recadrer, lui démontre qu’il lui est tout permit et au nom du droit des enfants quoi qu’il fasse il aura toujours sa protection.
Nous nous retrouvons ainsi avec des élèves qui abusent de ces nouveaux acquis et en font un mauvais usage. Profitant de la loi d’impunité en poussant le bouchon trop loin au point, d’agresser et tuer leurs enseignants comme nous l’avons tous vécu ce jour triste du 14/01/2020 au lycée de Nkolbisson
Ils ont fini de prendre les noirs et les enfants mineurs en esclave et trouvent aujourd’hui que les enfants ont un droit, et comme des moutons nous suivons et allons ratifier des conventions sans chercher à savoir ce que notre culture dit des droits des enfants. Chez-nous, les enfants ont toujours eu des droits ne dit-on pas en Afrique que les enfants sont notre richesse il ne vient pas de moi cette citation « notre cœur est ou se trouve notre trésor »
PROPOSITIONS
Il sera inapproprié de soulever ses multiples problèmes sans en apporter des solutions. Ici je donnerais juste une partie des solutions car elles ne seront être exhaustives.
1 – Dans un premier temps, nos pays doivent sortir de la Convention relative aux droits de l’enfant cette solution semble radicale mais les gendarmes du monde(USA) n’ont pas signé cette convention ce qui pose un problème sur le plan éthique et le bien-fondé de cette loi il existe des enfants dans tous les pays du monde chaque peuple doit décider de comment éduquer ses enfants.
2 – Réintroduire la bastonnade au sein des familles et à l’école nos aînés nous bastonnait lorsqu’on posait un acte inapproprié nous ne sommes pas mort au contraire nous sommes des hommes forts et déterminer dans notre travail.
3 – Éloigner nos enfants des medias toxiques le plus loin possible pas de télévision à la maison à la limite des documentaires animaliers ou des documentaires sur la médecine les avancés de la médecine, la technologie, l’astronomie, des documentaires sur les réussites africains dans les domaines de la science tout sauf les films. Nous devons protéger leur esprit des perturbations.
4 – Privilégier les rencontre entre parent et les enseignants et chaque fois ou le parent va à l’école, il doit faire son fils savoir qu’il était à son école tous les enfants sont intimidés face à cette attitude car, il se demande depuis quand l’enseignant et son parent sont complices ? il comprend rapidement qu’il est minoritaire, tous les adultes complotent contre lui
5 – Les parents doivent suivrent les évolutions scolaires des enfants et en plus du répétiteur (maître de maison) Les parents doivent exercer le rôle de parent en contrôlant eux même les travaux des enfants.
6 – installer des détecteurs de métaux à l’entrée des écoles ou à défaut organiser des fouilles intempestives dans des écoles très simple à faire le surveillant général décide d’un jour où ils passeront dans une ou deux classes au hasard pour une fouille générale l’élève qui est attrapé avec un objet interdit est traduit au conseil de discipline avec une convocation des parents.
7 – Le ministère de l’Éducation nationale doit publier un “guide pratique” de la violence à l’école. Ce guide doit donner, pour chaque acte interdit, la conduite à tenir par les autorités de l’établissement scolaire et la sanction à appliquer à l’élève têtu.
8 – L’enseignant doit savoir qu’il est de ses obligations de respecter l’élève, le traiter en tant qu’être humain doué d’une dignité et non moins important que lui chacun doit connaître son rôle.
9 – Redonner plus d’autonomie d’autorité et de leadership à l’enseignant.
10 – Éviter de signer un décret pour l’école, car on ne peut pas changer la société ou les comportements par décret.
11 – les lois doivent être votées et assorties des peines de privations de liberté des élèves mêmes mineurs sauf que dans ce cas, les Parents doivent être emprisonnés à la place des enfants mineurs qui commentent des délits punissables par la loi. Les parents seront obligés de contrôler les comportements de leurs problèmes (enfants) qu’ils déposent devant l’école chaque matin en allant au travail.
12 – Toutes sociétés doit avoir des psychologues sociaux et ses psychologues devraient faire des enquêtes sociaux afin de mieux comprendre certains comportements et proposer des solutions aux administrations de tutelles.
13 – les psychologues devraient intervenir régulièrement dans la formation des enseignants afin qu’ils soient formés en matière de psychologie de l’enfant, afin qu’ils soient familiarisés avec les difficultés et les différents troubles de personnalités que peuvent traverser un enfant.
14 – Ces mesures bien que dures, peuvent donner de bons résultats car, les parents dans ce cas vont être obligés de s’intéresser à leurs enfants pour leurs protéger et pour se protéger. L’attention sera double.
15 – le service militaire devrait être obligatoire aux enfants afin de leur donner l’importance qu’ils ont dans la nation et ils apprendront la discipline et le respect.
Nous devons tous prendre ce problème à bras le corps notre futur en tant que nation est en danger.
MERCI A VOUS TOUS !
Douala le 15/01/2020 — 22h12
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