« Gardez-les simples et stupides et ils deviendront de bons consommateurs » – William Bernbach
Dans une publication sur les réseaux sociaux, je dénonçais la méthode de communication de la compagnie orange Cameroun. Nombreux sont ceux qui ont donné des avis contraires voir pertinents d’autres par manque de pertinence dans la façon de penser étaient plus dans la vulgarité, les injures ou purement hors sujet.
« Tous ceux d’entre nous qui utilisent les médias sont des façonneurs de la société. Nous pouvons vulgariser cette société. Nous pouvons la brutaliser. Et nous pouvons l’amener à un meilleur niveau ». – William Bernbach
Le texte en présence a pour rôle de montrer les techniques de manipulations très simples qui existent et que malheureusement le grand public ne voit ou ne comprend pas.
Que dit le dictionnaire Larousse sur la manipulation : action d’orienter la conduite de quelqu’un, d’un groupe dans le sens qu’on désire et sans qu’ils s’en rendent compte : la manipulation de l’opinion publique.
Marc Vachon, l’explique autrement. Être manipulé, c’est être l’objet d’une manœuvre, volontaire ou non, faite par une autre personne pour que vous fassiez quelque chose que vous ne voulez pas nécessairement faire, donc pour modifier votre comportement, sans que vous vous en aperceviez.
Pourquoi est-on vulnérable à la manipulation ?
Ce n’est pas tout de connaître la définition de la manipulation, encore faut-il découvrir les raisons de notre vulnérabilité à la manipulation. Bien sûr, elles sont multiples et différentes d’une personne à l’autre. De façon générale, un premier grand groupe d’explications tient à la motivation et à ses deux grandes forces : l’évitement de la souffrance et la recherche du plaisir.
Ainsi, une personne manipulatrice peut vous motiver à faire ce qu’elle veut parce qu’elle touche chez-vous une corde sensible et provoque un malaise ou une émotion que vous ne voulez pas ressentir.
Personne n’aime souffrir et ressentir de la culpabilité, de la peur, de l’insécurité, de l’impuissance, du doute, etc. Alors, vous êtes dans ce cas manipulé parce que vous voulez éviter une souffrance.
Par ailleurs, la tactique de manipulation peut aussi toucher une de vos peurs, comme celle d’être jugé. Personne n’aime se faire reprocher d’être égoïste, incompétent, ingrat ou inhumain. Cela peut aussi être la peur de blesser, de ne pas être aimé ou celle de perdre un avantage, de perdre l’affection, le respect, un avantage matériel ou même votre emploi.
Voyez l’exemple no 2.
Ou encore, la personne manipulatrice peut contrôler votre comportement en vous faisant miroiter l’espoir d’un gain quelconque. Elle vous fera espérer un avantage affectif, de l’attention, de la reconnaissance, du statut, de l’amour même ou un avantage matériel comme de l’avancement professionnel, la possibilité d’atteindre plus facilement vos buts, d’obtenir des résultats, des récompenses tangibles.
Vous êtes ici dans l’autre grande force de la motivation: la recherche du plaisir.
Bien sûr, les deux types de motivation peuvent coexister chez chacun d’entre nous, selon les contextes. Cependant, vous possédez probablement une stratégie qui prédomine sur l’autre, une sorte de programme mental qui vient influencer votre action, peu importe les décisions que vous avez à prendre. Certains sont davantage motivés par le bâton, par l’évitement; pour d’autres, c’est la perspective d’un gain qui les motive à agir. Reconnaître cette tendance est fondamentale parce qu’elle nous aidera à comprendre comment nous venons à être manipulé.
Le linguiste nord-américain Noam Chomsky a élaboré une liste de stratégie de manipulation à travers lesquelles nous sommes constamment sujets.
Dans ce texte nous aborderons un éventail de ces méthodes, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu’à maintenir le public dans l’ignorance et la médiocrité.
Il faut le dire d’emblée c’est effrayant
La publicité n’est pas que destructive elle peut faire passer un message :
Les messages véhiculés dans une publicité peuvent être multiples. Ce moyen de communication est très utilisé par les entreprises certes, mais la publicité peut aussi avoir un rôle diffèrent.
En effet, la publicité peut également faire de la prévention, afin de changer le comportement ou entraîner une réflexion chez le public visé. Dans ce cas, les publicitaires auront recours à plusieurs méthodes : ils pourront utiliser des arguments rationnels ou des images chocs, pour nous inciter à la réflexion sur des sujets graves qui peuvent toucher tout le monde. Nous allons étudier trois exemples de publicité préventive différents, le premier portera sur des préventions médicales, le deuxième exemple sur les addictions et le troisième sur la sur les comportements dangereux.
- Voyons pour commencer, le premier exemple : les préventions médicales.
Dans cette publicité, rien n’est choquant. C’est une publicité informative et persuasive. L’atmosphère est paisible grâce à une musique douce et reposante, et des femmes nous parlent du problème du cancer du col de l’utérus. Cela permet d’aborder un problème grave, paisiblement, avec tout le monde par l’intermédiaire des médias sans nous faire peur. La prévention médicale est de plus en plus présente sur nos écrans, ainsi nous pouvons avoir des renseignements sur des problèmes nous concernant et souvent tabous.
2) Le deuxième exemple est également très rependu ; celui des addictions. Contrairement à l’exemple précédant, ce genre de publicité peut tenter de choquer le consommateur.
Voici un exemple provenant du Royaume Uni. Dans cette publicité, le fumeur ne se rend pas compte des dommages liés au tabagisme et elle essaye donc de démontrer que la cigarette provoque des mutations, des cancers, et tant d’autres effets irréversibles pour notre corps, ce qui va faire réfléchir les fumeurs…
D’autres addictions sont prises à partie dans ce genre de publicité comme l’alcool, les drogues mais également les jeux d’argents. Ces addictions peuvent entraîner des comportements violents (viols, agressions…) qui peuvent avoir pour conséquences des poursuites judiciaires comme le montre d’autre campagne préventives sur ce sujet.
3) Le dernier exemple porte sur les comportements dangereux. Ces comportements sont souvent dangereux pour l’individu qui les faits mais également pour les autres. L’exemple le plus rependu est la sécurité routière. Encore une fois, ces compagnes publicitaires sont souvent très choquantes et pour illustrer cela, nous allons présenter une publicité britannique.
Cette publicité est très violente, et pour cause, son rôle est de choquer et la stratégie est clairement de rester dans les mémoires des individus. Cette vidéo montre les risques humains mais également judiciaire que peuvent entraîner certains comportements dangereux. Les publicités britanniques sont souvent les plus choquantes. Ces publicités peuvent montrer de doigt d’autres faits dangereux comme notamment la maltraitance.
La publicité a donc un rôle plus large que celui d’inciter un consommer. Certaines fois, elle ne s’adresse pas à des consommateurs mais à des individus dans le simple but de les faire réfléchir, ce sont les campagnes de sécurités routières.
Cette publicité de Perrier est censure en 1976 pour sexisme
Lorsqu’on regarde une publicité telle que celle-ci qui pour si peu a été censurée
QUELQUES STRATEGIES DE MANIPULATIONS
UN PEU D’HISTOIRE POUR BIEN COMPRENDRE LA STRATÉGIE DE LA DISTRACTION.
Le 27 octobre 2019 à Cambridge, Royaume-Uni décédait le soviétique Vladimir Boukovski âgé de 76 ans.
Vladimir Boukovsky, est né le 30 décembre 1942 à Belebeï, fils d’un journaliste soviétique, fils d’un journaliste soviétique, est devenu un dissident critique de la société soviétique à l’adolescence – et ce n’était pas sans danger en URSS. En 1960, Boukovski a écrit un article fustigeant le Komsomol (organisation de jeunesse soviétique) : « Le Komsomol est mort. Son cadavre embaumé semblait être un corps vivant trop longtemps… ».
Boukovski a appelé à la démocratisation de l’organisation – mais les autorités ont répondu par la répression. En 1962, on a diagnostiqué chez Boukovski une La schizophrénie torpide ou schizophrénie à évolution lente,) est une catégorie de diagnostic utilisée en Union soviétique, durant les années 1960-1980, pour décrire une prétendue schizophrénie à évolution lente. Elle n’a jamais été reconnue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il s’agit d’un exemple flagrant de l’utilisation abusive de la psychiatrie à des fins politiques, comme moyen de museler les critiques et les opposants.
cette maladie a été « développée » dans les années 1960 par le psychiatre soviétique Andreï Snejnevski.
« La plupart des pays du monde ne reconnaissaient pas une telle maladie. Mais c’était très pratique pour le KGB, permettant de déclarer une personne folle, même sans aucun symptôme [de schizophrénie]. L’absence de symptômes s’expliquait par la lente progression de la maladie », écrit Arzamas. Décrire les dissidents comme des malades mentaux était le principal instrument de la psychiatrie punitive soviétique, un phénomène que Boukovski révélerait plus tard au monde.
Lorsque Boukovski a été libéré d’internement en 1969, plusieurs autres personnes étaient déclarées malades mentales en raison de leur dissidence et placées dans des asiles, notamment Natalia Gorbanevskaïa, qui avait protesté contre l’intervention soviétique en Tchécoslovaquie en 1968, le général Piotr Grigorenko, un vétéran de la Seconde Guerre mondiale qui avait critiqué le Parti communiste, ainsi que plusieurs autres.
Il a passé la plus grande partie des années 1960 derrière les barreaux : la psychiatrie soviétique a changé d’avis sur son diagnostic, le déclarant fou et sain d’esprit à différentes occasions, l’envoyant dans des asiles (1963, 1965) ou des camps de prisonniers (1967).
Il est le premier à dénoncer l’utilisation de l’emprisonnement psychiatrique contre les prisonniers politiques en URSS.
« Au total, il y avait environ six personnes [mises en asile]. J’ai compris qu’il existait un système de [psychiatrie punitive]. Quelque chose devait être fait », a rappelé Boukovski dans une interview. Il a secrètement rencontré le journaliste américain William Cole de CBS et a donné une interview en direct sur l’incarcération de dissidents sous prétexte de maladie mentale. Il a également réussi à faire passer en contrebande plusieurs matériaux à l’Occident.
En 1971, les autorités soviétiques ont à nouveau arrêté Boukovski, l’ont jugé et déclaré coupable d’agitation anti-soviétique. Il a passé sept ans en prison.
COUT DE THEATRE
En 1976, l’Occident le considérait comme un dissident important et un activiste des droits de l’homme remarquable. Il est ensuite échangé contre le dirigeant communiste chilien Luis Corvalán
UN PETITE DETOUR POUR COMPRENDRE QUI EST CORVALAN
Luis Corvalán (Puerto Montt, 14 septembre 1916 – Santiago du Chili, 21 juillet 2010) est un homme politique chilien, secrétaire du Parti communiste du Chili (PCCh) pendant les années de la dictature du général Augusto Pinochet.
Peu après la chute du régime de Carlos Ibáñez del Campo, Corvalán rejoint le PCCh dans la ville de Chillán en 1932. Il est alors âgé de quinze ans. Devenu professeur, il est promu au Comité central du PCCh en 1952. Cette année, del Campo revient au pouvoir et réprime les activités du PCCh : Corvalán se retrouve alors interné au camp de Pitrufquén, puis à celui de Pisagua. En 1958, del Campo quitte le pouvoir et Corvalán est libéré. Il devient alors secrétaire général du Parti.
Lorsque le coup d’État d’Augusto Pinochet a lieu en 1973, Corvalán est de nouveau arrêté. L’URSS lance alors une campagne de soutien internationale réclamant sa libération. En 1974, il reçoit le prix Lénine pour la paix.
C’est ainsi que le 18 décembre 1976, un échange d’intérêts entre l’URSS et le Chili a permis l’échange de Luis Corvalán et du dissident soviétique Vladimir Boukovski. Corvalán se réfugie en URSS où il obtient l’asile politique.
On peut aisément imaginer le sentiment de liberté qui habitait Vladimir Boukosvki, alors prisonnier politique en Union Soviétique, lorsqu’il fut échangé contre Luis Corvalan.
Que pouvait-il bien se passer dans la tête d’un homme interné dans un hôpital psychiatrique une dizaine d’années plus tôt pour avoir organisé des rencontres de poésie ?
POUR MIEUX COMPRENDRE IL EST INSTRUCTIF DE S’INTÉRESSER À LA SUITE DE L’HISTOIRE.
Plusieurs années après sa libération, Boukovski on pourrait le traiter aujourdhui comme étant « lanceur d’alerte ».
Pourfendeur, peut-être enflammé, de ce qu’il désignait alors comme la « CRÉDULITÉ OCCIDENTALE », il livrait en filigrane la leçon suivante :
dans la dictature où il était auparavant privé de toute forme de liberté d’expression, il était impossible de tenir un discours contradictoire à la pensée et au discours imposés par l’état alors que dans une démocratie « molle », on pouvait le faire librement.
Transposons cette situation à l’écosystème de nos pays Africains particulièrement au Cameroun puisqu’on parle de mon pays.
La dictature c’est ces multinationales qui peuvent se jouer de nous en toute impunité, elles peuvent se permettre de nous manipuler à leur guise. Sans qu’aucune voix contradictoire n’ose se lever. Et la démocratie molle est représentée par nos professionnels de la communication et marketing, nos (influenceurs à deux balles) qui au risque de perdre un prétendu marché ou espèrent un jour être solliciter par ces dernières pour les aider dans le processus de manipulation leur peuple ne dit rien (reste à savoir si eu même comprennent les véritables enjeux?)
Toutefois, « on » avait fait en sorte que cela ne vienne pas à l’esprit…
C’est pourquoi chaque fois ou vous verrez une personne publique faire de la communication pour une grande entreprise étrangère sachez qu’elle est corrompue. Car pour conserver sa pitance, son jugement manquera d’objectivité.
Cette méthode d’espionnage a été inventée par les USA dans l’application de l’intelligence économique, on l’appelle le PANTOUFLAGE TRANSATLANTIQUE (Bref ! On n’est pas ici pour parler de pantouflage si le temps me le permet, je rédigerais un article ou je vous montrerais comment nous sommes des marionnettes utilisables à volonté comme le savon SAMBOULOUG (savon noir) )
Ceci pour vous dire qu’écrire une telle tribune sur l’une des plus grandes entreprises du monde démontre à souhait que les petits privilèges de bas étages ne m’intéressent pas je ne rêve pas être une mascotte ou un porte-parole de ces boites au contraire je m’attends aux représailles.
COMPRENDRE LA MISE EN PLACE DE LA MANIPULATION
Nous sommes dans une société ou le conditionnement a fini par prendre le dessus sur nous et nous sommes devenus juste une masse de personne qui a adopté des comportements individuels qui ont fini par être notre système de panser.
Face à une publicité aussi grossière, manipulatrice et infantilisante que celle-là. Pour que la masse prenne conscience de la manipulation la responsabilité doit être individuelle et chacun doit être lucide face à l’acte. Tant que la prise de conscience n’est pas individuelle la masse ne réagira jamais.
C’est à l’image d’un embouteillage chaque fois ou un automobiliste est pris au piège dans un bouchon, il se fâche des autres autour de lui ignorant totalement que c’est lui le bouchon.
La stratégie de la distraction comme l’un des moyens de manipulation.
C’est une stratégie qui consiste à « garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle.
Elle permet de garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser.
Cette stratégie d’hyper distraction remonte à l’époque des empires romains, on la nommera “Panem et circenses” la locution latine traduit en français par “du pain et des jeux”. Elle a été écrite par le poète et écrivain Juvénal qui vécut durant l’Empire romain.
Il emploie cette expression pour fustiger l’immobilisme des citoyens de Rome, face aux intrigues des dirigeants et aux manœuvres qu’ils emploient pour parvenir à contenir la population. L’idée est que du moment que le peuple a de quoi manger et se divertir, les puissants peuvent faire ce qu’ils veulent, ils ne seront pas inquiétés. Bien sûr, cette vision rabaissante de l’état d’esprit du peuple est méprisante. Cette technique est employée dans cette publicité en question.
Il existe une forte ressemblance entre l’empire romaine, les Dictatures et les multinationales installer en Afrique. Chacun a un objectif. Celui être le seul et unique afin de tirer le maximum de la clientèle ou de la population en fonction de son rôle.
Face à cette publicité et aux multiples choses qui nous arrive, il est terrifiant de voir que nous avons passé le temps à banaliser les choses au point où nous en sommes réduit à une incapacité d’avoir une pensée critique face aux choses anormaux et visibles.
COMPRENDRE COMMENT ON UTILISE LA LANGUE POUR MANIPULER LES MASSES
Prenons le cas de L’image, elle permet en effet de transmettre très rapidement une énorme quantité d’informations dont une majeure partie sans que le spectateur ou le lecteur en soit conscient. L’image peut être directement interprétée par tout le monde, par toutes les couches de la population.
Nul besoin de rappeler qu’une image peut être utilisée pour informer ou désinformer.
Comme l’image, la langue peut devenir un instrument de domination, de manipulation et de contrôle.
Il y a 70 ans paraissait le roman 1984, de George Orwell, l’un des récits les plus bouleversants du XXe siècle. Dans ce livre, un régime totalitaire modifie le langage pour s’assurer du contrôle des masses. George Orwell y montre comment les mots peuvent devenir un instrument de contrôle et de domination. Dans le roman Orwell tente de nous prévenir des dangers du “PRÊT-À-PARLER”.
Vous vous direz sans doute et la pensée ? Oui Il y a certainement une pensée sans langage mais on sait bien que le champ de la pensée consciente est en partie conditionné par celui des mots.
L’introduction d’une restriction dans le langage a pour but de limiter notre façon de penser et de s’assurer le contrôle des esprits
Dans la Revue de philosophie et de sciences humaines Jean-Marie Labelle dit ceci de l’écriture « L’asymétrie de la parole et de l’écriture garantit la fidélité des intentions. »
Tous les concepts nécessaires seront exprimés chacun exactement par un seul mot dont le sens sera délimité. ». La parole est l’expression verbale de la pensée ; La façonner et la diffuser revient à influencer la façon de penser.
Deux caractéristiques essentielles de la manipulation émergent ainsi clairement : la stratégie de la distraction et les dérives sémantiques
Cette manipulation peut être pensée, « calculée » et mise en œuvre par certains, appartenant à une minorité puissante mais elle peut être aussi le simple fruit d’intérêts individuels qui finissent par former un écosystème qui s’auto-entretient.
Sont-elles en effet des manifestations visibles d’une stratégie délibérée de distraction comme décrit par Chomsky ? (stratégie de distraction “Elément primordial du contrôle social, la stratégie de diversion (ou de distraction) consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes …) La résultante d’utopies ayant trop oublié le passé ou bien les prémices de nouvelles bonnes idées ?
On se retrouve face à un vocabulaire packagé où les buzzwords qui les accompagnent jouent le rôle de somnifère qui modifie le champ de perception et de pensée du corps social et agit comme des marqueurs sémantiques d’une époque.
Nous assistons tous à cette déferlante d’expression et de mots (pour ne pas dire maux) soit disant à la mode qui en réalité permet d’enfoncer une population déjà bien au fond en matière d’expression orale.
Pourtant on devrait s’interroger surtout lorsque l’on sait que des intérêts marchands sont en jeu et que le débat contradictoire est à tout point absent.
Dans une situation normale on devait tous s’interroger et se demander « à qui profite le crime ? » quand ces mêmes modes contribuent à masquer la réalité des problèmes à résoudre, du moins pour ceux qui cherchent à les comprendre en profondeur et qui mesurent les profonds bouleversements qu’exigerait leur résolution.
Une stratégie de communication qui a pour but de limites de la pensée
Cet élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion est une méthode qui consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. Pour ceux qui sont attentif les politiques l’utilisent beaucoup dans nos pays.
La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle.
Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles » et les entreprises eyants compris cette stratégie de distraction l’utilisent abondamment
C’est pourquoi nous finissons cette partie par une citation de Jean-Jacques Rosat, professeur de philosophie qui dit je cite “Pensez à ce que vous dites, essayez de ne dire que des choses que vous pensez et qui ont du sens. Défiez-vous farouchement de toutes les mécaniques de langage dans lesquelles c’est la langue qui pense à votre place, donc d’autres que vous qui pensent à votre place. Si vous faites ce travail sur vous-même, ça ne changera pas la société du jour au lendemain mais c’est une condition pour la démocratie et pour une société humaine.”
« Face à cette nouvelle façon de parler qui consiste à ne plus nommer les choses afin de les faire disparaître de nos esprits et d’imposer une nouvelle façon de penser, deux réflexes s’imposent : décrypter ce qu’on entend et éviter de reproduire les mêmes travers. »
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Accra le 10/01/2021 — 02H34
Netographie
Le Viol des foules par la propagande politique
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Augusto_Pinochet
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