Ce texte est une simple illustration de ce qui arrive à un peuple qui refuse de s’assumer.
Le 26 février 2020, les réseaux sociaux ivoiriens étaient en ébullition. Les internautes digéraient difficilement l’agression d’un agent de police par un ressortissant tunisien.
En gros c’est l’histoire d’un Tunisien résident en Côte d’ivoire qui se trouve impliqué dans un accident de voiture. L’agent de police arrive sur les lieux pour le constat et demande au Tunisien de présenter les dossiers du véhicule. Non seulement il a une attitude condescendante vis-à-vis de l’agent de police. Ensuite l’homme donne une première gifle à l’agent, et puis une seconde.
VOIR LA VIDEO ICI https://web.facebook.com/watch/?v=2925062800884605&t=21
Chose extraordinaire, les spectateurs sont tous dans le commérage avec des revendications moles et sans aucune puissance ou détermination dans la parole.
La suite de l’histoire qui devient encore plus intéressante.
VOICI LA RÉACTION DE CERTAINS INTERNAUTES :
« J’AI TRÈS MAL QU’UN TUNISIEN GIFLE UN POLICIER IVOIRIEN À ABIDJAN.
POURQUOI CELA N’ARRIVE QU’À MON PAYS, LA CÔTE D’IVOIRE, PAYS DE L’HOSPITALITÉ ? »
« J’ai parcouru les différents pays du monde, j’ai toujours évité d’avoir un quelconque problème avec les Forces de l’Ordre. D’où mon respect et mon admiration pour ces fonctionnaires de l’État. Car j’estime qu’en tant qu’Étranger dans un pays d’accueil, mon premier secours viendrait des Agents de la Sécurité publique. »
« CHAQUE ÉTRANGER DEVRAIT EN FAIRE AUTANT DANS MON PAYS, MAIS HELAS ! »
Vous avez ici la réaction d’un président d’association et champion en kick boxing. On est en face d’une personne qui face à une agression du symbole de son pays est incapable de lever le ton et dire non-stop! Ça suffit! Plus jamais ça! Au contraire, il se cache derrière des excuses bancales, cherche à se faire voir, démontrer qu’il voyage beaucoup et comment il se fait des amis à travers le monde. Le comble est que sur son profile il est en images avec les policiers de différents pays.
LISONS ENCORE CE COMMENTAIRE
« Prions pour la Côte d’Ivoire. Pardonnez, mais n’oubliez jamais. Les Ivoiriens ont été privés de produits pharmaceutiques (médicaments) pendant des mois, privés d’argents parce que les banques ont fermé pendant des mois… Un esprit règne sûr et dans cette portion de terre appelée Côte d’Ivoire qui se plait à animaliser les humains. Seule la main de L’ETERNEL peut apporter la paix. Les hommes ne sont que des missionnaires de cet esprit. Prions pour la Côte d’Ivoire. Jésus est encore vivant et assis sur le trône. »
Voici une parfaite illustration de ce qu’on appelle “avoir de la poubelle” à la place du cerveau. Un citoyen incapable de mesurer la menace qui pèse sur son pays, et incapable de condamner un acte d’agression vis-à-vis de son pays. Mais trouver plutôt très important de parler des banques qui étaient fermées. Comment jésus est vivant, on dirait qu’il a pris de la drogue et que son esprit vadrouille. On peut décider d’être con c’est un choix mais être à la fois con et idiot c’est être malade.
QU’A DIT LA DIRECTION GENERALE DE LA POLICE DANS TOUT ÇA ?
Le lendemain 27/02/2020, le Directeur général (DG) de la Police Nationale ivoirienne, Youssouf Kouyaté, invite le policier en question et le reçoit dans son Cabinet. Par la suite,[ il ] «salue le sang-froid, le professionnalisme du policier giflé par le Tunisien. Et surtout pour le fait qu’il ait soustrait son agresseur des griffes de la population en furie », indiquait la page Facebook de la Police Nationale (lorsqu’on regarde bien la vidéo, on remarque que n’eût été la présence et les réactions des passants, ces policiers ne sauraient quoi faire. Car ils avaient même peur de toucher ce dernier, on dirait une personne intouchable qui peut se permettre certaines libertés. Nous sommes en face du syndrome post esclavage.) on retient qu’il n ya aucune condamnation de la part de la police.
LA REATION DE LA JUSTICE IVOIRIENNE.
Le 13 mars, le tribunal d’Abidjan condamne le Tunisien à deux ans d’emprisonnement.
MAINTENANT QUE DISENT LES JOURNAUX TUNISIENS, Publié le 14-03-2020 le journal tunisien www.tuniscope.com écrivait ceci :
« DEUX ANS DE PRISON POUR LE TUNISIEN QUI A FRAPPÉ UN AGENT DE LA POLICE IVOIRIENNE.
La justice ivoirienne a condamné, vendredi 13 mars, à deux ans de prison un Tunisien accusé d’avoir agressé un agent de sécurité en Côte d’Ivoire.
LE 26 FÉVRIER DERNIER, LE TUNISIEN CONDAMNÉ AVAIT COMMIS UN ACCIDENT DE LA CIRCULATION QUI A NÉCESSITÉ L’INTERVENTION DES FORCES DE SÉCURITÉ. POUR PRENDRE LES MESURES NÉCESSAIRES, C’EST LÀ QU’UN DIFFÉREND AVEC LE POLICIER S’EST DÉVELOPPÉ AU POINT DE DEVENIR UNE AGRESSION. ET LE TUNISIEN L’A GIFLÉ.
Le tribunal d’Abidjan a porté plusieurs accusations contre le citoyen tunisien, dont “excès de vitesse, mise en danger de la vie d’autrui, voire de fait contre des agents dans l’exercice de leurs fonctions et violences graves ayant entraîné une incapacité temporaire de travail”. Et a décidé de le condamner à 24 mois d’emprisonnement et une amende de 400 mille francs CFA ( 2000 dinars tunisiens). »
La lecture de ce texte vous fait voir clairement que le journal tunisien cherche à relativiser la scène et jusqu’à vouloir faire du policier le provocateur
COMMENT RENDRE UN PEUPLE FRAGILE ET INNOFENSIF?
Dans son livre « L’Afrique occidentale en 1818, vue par un explorateur français, » Gaspard Théodore Mollien.
Après avoir été envoyé en mission civilisatrice par Napoléon au Sénégal et à Haïti, il écrit ce livre où il explique comment maintenir les Noirs sous domination.
Parmi les recommandations, il insiste sur le fait de donner une éducation sommaire baser sur la littérature, la philosophie, l’apprentissage de la langue de la culture et de l’histoire de la France et des Européens aux africains, démontrer que tout le monde est supérieur aux Noirs et que les peuples sont classés par ordre:
- les Blancs en haut,
- les Arabes en dessous,
- les Jaunes c’est-à-dire les Asiatiques en bas des Arabes,
- les Rouges c’est-à-dire les Indiens sont juste en dessous des jaunes
– Et les Noirs tout en bas, donc tout le monde domine le Noir.
Il insiste bien évidemment, sur le faite d’appuyer sur la Religion. Et de beaucoup insister sur le côté de la bonté, comment et pourquoi la Religion demande aux humains (Noirs) d’être bons et c’est dans cette dynamique qu’on demande aux États de dépénaliser la liberté Religieuse. Il devient plus facile de créer une église qu’un centre de santé. Aujourd’hui on se retrouve avec plus de lieux de prières que d’écoles ou de centres de santés. Certains diront créer un centre de santé doit être encadré car on parle d’un domaine très délicat.
Sauf qu’il sera plus compliqué pour une personne qui a fait des études de psychologies de créer un cabinet de consultation, qu’un citoyen lambda de créer une église ou une mosquée. On est en droit de se demander qu’elle différence existe-t-il ? Entre un psychologue et un pasteur ou imam ? Puisque les deux groupes s’adressent directement à l’esprit humain. La réponse est simple, on préfère donner plus de liberté à celui qui est là pour (détruire) et ériger des obstacles face à celui qui veut réparer, éduqué. Et cette situation ou on a en face des citoyens brisés. Et une très bonne chose pour les politiciens car il est bien pour eu d’avoir une population mentalement faible et brisée. Car, ça deviennent facilement manipulable.
Sauf que dans ce laisser aller, ils [politiciens] n’avaient pas prévu que cette faiblesse puisse toucher les agents de sécurités au point ou l’un peut se retrouver agresser sans la moindre réaction et en face les citoyens également aussi tétanisés.
Car si on inversait la situation et la scène se produisait dans un pays arabe c’est qu’aujourd’hui on parlerait de l’agresseur au passé. Tout simplement parce que ces peuples ont une volonté de puissance et de domination contrairement à nous autres africains subsahariens. Nous avons plus la volonté d’aller au paradis.
Cette même attitude se voit avec les Noirs dans d’autres pays en l’occurrence des USA, en Afrique du Sud, en Chine, en Inde bref, partout. Le Noir peut se faire agresser et rien ne se passe sans aucune réaction de sa part. Simplement parce qu’il a été fragilisé et de façon subtile, il a admis dans son subconscient qu’un homme à la peau blanche est supérieur à lui et il devient paralyser en face de ces gens.
Imaginons la scène se passant cette fois-ci avec un ivoirien a la place du Tunisien ce dernier serait transporté de la rue sans doute directement à la morgue avec un transit de quelque minute a l’hôpital pour une vérification de son état pas un médecin légiste.
C’est dire, comment le Noir est la cible de tous les autres peuples et même de son propre peuple.
Le tunisien peut agresser le Noir dans son propre pays rien ne se passe. Le noir se fait bastonner dans son propre pays par les policiers qu’on prend ses impôts pour leur payer.
Le Noir se fait agresser dans tous les pays et rien ne se passe.
Tout ceci arrive parce que nous avons refusé d’être nous-mêmes. Nous avons refusé de nous assumer, nous avons refusé d’être puissants et forts. Le monde étant une jungle où les plus forts mangent les plus faibles.
Alors on peut se retrouver comme dans cette situation est se faire agresser partout même chez-nous sans crainte. Car nous avons refusé de lire le monde et de comprendre que c’est un terrain de guerre où tout le monde est contre nous et chacun tire à balle réelle.
Nous devons tirer les conséquences de toutes ces agressions et refuser de tendre l’autre joue lorsqu’on nous gifle. Car il ne faut surtout pas compter sur nos autorités.
Il faut compter sur nous-mêmes. Si cette scène se déroulait sous d’autres cieux tout le pays devait entrer en ébullition. Tous les ministres devaient manifester leurs indignations. Les députés devaient voter une loi pour éviter que ces genres de geste ne se reproduisent plus jamais. Le Premier Ministère, ainsi que la Présidence de la République. « Car il n’y a rien de plus grave que de toucher aux symboles de la République » dans nos pays cette maxime ne s’applique qu’aux opposants politiques.
La gestion de cet incident est un terrible signe de faiblesse de notre part. Elle présente les signes d’un peuple perdu extrêmement affaibli qui ne croit même plus en lui-même.
Nous devons apprendre à rendre le coup pour coup car ce monde n’est pas une cour de récréation c’est une jungle ou les prédateurs vivent et chassent en meute.
Maintenant il nous revient de nous demander si dans cette jungle sommes-nous des prédateurs ou des proies ? N’oublions pas que les proies finissent toujours par disparaitre.
Inscrivons nos enfants dans des clubs d’arts martiaux les plus violents et les entrainer au mangement des armes feux et l’usage des armes blanches car ce monde est d’une violence où ils doivent s’avoir l’affronter.
Détrompons-nous Jésus ou Mohamed ne viendront jamais à leurs secours s’ils se font agresser dans la rue.
Ernest TCHAKOUTE (Coach Ben)
Lomé le 02/02/2021 – 04h23
netographie
https://web.facebook.com/watch/?v=2925062800884605&t=21
https://web.facebook.com/parfait.doukrou/posts/2925457540837052
https://www.ivoirebusiness.net/articles/scandaleabidjan-un-libanais-gifle-un-policier-ivoirien-dans-lexercice-de-ses-fonctions
https://www.tuniscope.com/article/197156/actualites/societe/police-ivoirienne-380912