Tout commence en fin juin 1976 juste 4 ans après la construction de l’aéroport d’Entebée en Ouganda, le vol Air France 139, un Airbus A300-B4 immatriculé F-BVGG, venant de Tel Aviv en Israël et transportant 246 passagers (dont une majorité d’Israéliens) et douze membres d’équipage, décolle d’Athènes en Grèce pour rejoindre Paris en France. Peu après le décollage à 12 h 30, le vol est détourné par quatre pirates. Les preneurs d’otages, deux membres du Front populaire de Libération de la Palestine (Fayez Abdul-Rahim Jaber et Jayel Naji al-Arjam) et deux Allemands (Wilfried Böse, bras droit du terroriste Carlos, et Brigitte Kuhlmann) membres des Revolutionäre Zellen prennent le commandement de l’avion et le détournent vers Benghazi en Libye.

L’avion reste là sept heures pour se réapprovisionner en carburant ; une femme otage (Patricia Heiman, ressortissante britannico-israélienne) fait croire à l’imminence d’une fausse-couche et est relâchée. L’avion redécolle à 21 h 40 pour se poser à 3 h 15 à l’aéroport international d’Entebbé en Ouganda ;

Idi Amin Dada, président du pays, n’est averti (de manière indirecte par l’ambassadeur de France Pierre-Henri Renard) de l’arrivée de l’appareil qu’au moment où l’avion survole déjà Entebbé. L’Ouganda accepte alors de recevoir l’appareil, officiellement « pour raisons humanitaires ».

À Entebbe, les quatre preneurs d’otages sont rejoints par trois autres pirates. Le commando, deux Allemands n’étant apparemment là que pour détourner l’avion et servir ensuite de surveillants.
Amin Dada, venu en personne observer la situation, se voit refuser l’accès à l’avion par le commando, mais il convainc les preneurs d’otages de quitter leur appareil pour s’installer dans un local de l’aéroport. Les otages sont alors évacués dans le hall de transit du vieux terminal de l’aéroport international d’Entebbe, escortés par les militaires ougandais. Amin Dada leur fournit vivres, eau et matériel pour s’installer correctement dans le terminal ; il affirme plus tard dans la journée à l’ambassadeur de France qu’il a tenté de neutraliser les pirates mais que sa manœuvre a échoué. Le commando fait alors son premier communiqué officiel : il demande la libération de 53 prisonniers pro-palestiniens, (dont le Japonais Okamoto, auteur de l’attentat de Lod, qui avait fait 26 morts en 1972) détenus pour la plupart dans les prisons israéliennes, mais également au Kenya, en France, en Suisse et en RFA.

Le 30 juin, 147 passagers, notamment des femmes, enfants et personnes âgées, sont libérés par leurs ravisseurs, qui fixent un ultimatum : leurs demandes doivent être satisfaites avant le 1er juillet, à 15 h, sinon ils feront sauter l’avion et les otages restants. Michel Bacos, commandant de bord et l’équipage d’Air France, refusent d’être libérés en même temps, car leur devoir est de rester avec les passagers. Le délai semblant trop court, l’ultimatum est repoussé dès le lendemain au 4 juillet, à 11 h ; une seconde vague de passagers est libérée : seul reste l’équipage qui a refusé de partir sans tous les passagers, les porteurs de passeports israéliens, mais également les passagers juifs ou ayant une double nationalité, soit en tout 106 personnes.

Le gouvernement d’Israël, refusant d’abord de discuter avec les ravisseurs, semble alors se laisser fléchir à la suite des deux vagues de libération et des pressions exercées par les familles des passagers toujours retenus en otage. Le commando nomme comme porte-parole l’ambassadeur de Somalie en Ouganda, Hasni Abdullah Farah, « doyen des ambassadeurs arabes ».
Les gouvernements concernés par les revendications des preneurs d’otages sont représentés par l’ambassadeur de France. Idi Amin Dada joue le rôle de médiateur lors de cette table ronde ; ses bonnes relations avec l’Organisation de libération de la Palestine et ses membres, qui s’entraînent en Ouganda, permettent un dialogue non-hostile avec les membres du FPLP.

Cet avantage ne compense toutefois pas la méfiance d’Israël envers Amin Dada, qui, après avoir tissé des liens diplomatiques avec l’État hébreu à son arrivée au pouvoir, les a reniés un an après. Le 1er juillet, Israël propose une première libération de prisonniers pro-palestiniens, tout en souhaitant mettre les négociations sous l’égide des Nations unies. Les deux propositions sont refusées par le commando. Le 3 juillet, Israël affirme avoir commencé la libération des prisonniers, mais souhaite que l’aéroport où l’échange se ferait soit en territoire français ; la proposition est à nouveau refusée.

Tout en participant à ces négociations, l’État israélien prépare en secret une opération militaire destinée à libérer les otages restants.

Ce que les pirates ignorent, c’est que le terminal dans lequel ils sont établis est l’œuvre d’une société israélienne, qui fournit les plans à Tsahal. Durant la préparation de l’opération, une réplique partielle de l’aéroport est construite. Grâce à ces informations, l’État hébreu tente une opération qui implique un voyage de 4 000 kilomètres pour ses forces.

L’opération est déclenchée le 3 juillet, en fin d’après-midi. Quatre avions de transport Hercules C-130 de l’armée de l’air israélienne décollent de la base de Charm el-Cheikh, alors sous contrôle israélien.
À bord du premier, se trouvent 35 commandos, dont leur chef, Yonatan Netanyahou, qui doivent prendre d’assaut le vieux terminal et libérer les otages. De plus, les appareils transportent aussi une centaine de parachutistes et de fantassins de la brigade Golani et quatre blindés légers BTR-40 qui doivent bloquer toute réaction de l’armée ougandaise et assurer la sécurité des Hercules au sol. Volant à basse altitude, les appareils suivent la trajectoire reliant Nairobi et Tel Aviv ; arrivés au lac Victoria, l’appareil transportant le commando prend de l’avance pour se poser plus discrètement.

L’appareil de Netanyahou atterrit à 23 h à l’aéroport d’Entebbé, sans être repéré par le contrôle aérien ougandais. Il débarque trois véhicules : deux Land Rover et une Mercedes noire, ressemblant aux voitures utilisées habituellement par les officiels ougandais.

Sur la route d’accès au terminal, deux soldats ougandais tentent d’arrêter ce convoi et les premiers coups de feu sont tirés (un peuple qui est prêt à tuer les autres pour sauver les leurs). Les Israéliens continuent jusqu’au pied de la tour de contrôle adjacente au terminal où ils débarquent de leurs véhicules et donnent l’assaut au terminal.

C’est dans les derniers mètres avant d’entrer dans le bâtiment que le commandant de l’unité, Yonatan Netanyahou, est abattu, apparemment par un preneur d’otages tirant de l’intérieur du terminal. Les autres commandos investissent le terminal par plusieurs entrées. Dans le hall principal où se trouvent les otages, ils abattent les quatre preneurs d’otages présents et, par erreur, deux otages qui se lèvent malgré les ordres de rester couchés donnés au porte-voix. Une troisième passagère a aussi été tuée, mais par des armes des pirates. Trois minutes après l’atterrissage du premier avion, les otages du terminal sont en sécurité. De son côté, un autre groupe de commandos attaque la salle d’attente VIP et y abat les trois derniers preneurs d’otages qui s’y trouvaient. Lors de l’investissement du reste du terminal, plusieurs soldats ougandais sont également tués par les Israéliens.
Les C-130 suivants se posent à leur tour, débarquant troupes et véhicules qui bloquent la route venant de la ville d’Entebbé et la base aérienne adjacente où huit MiG stationnés seront mis hors de combat. Les alentours du terminal sont alors sécurisés, à l’exception de tirs sporadiques provenant de la tour de contrôle.

De son côté, le nouveau terminal est sécurisé par des parachutistes — l’un d’entre eux est blessé au cou par un policier ougandais et restera paralysé. Les otages sont rassemblés et embarqués dans les avions, sans avoir pu être exactement comptés. Les trois premiers C-130 se rassemblent devant le nouveau terminal pour être ravitaillés en carburant, mais peu après ils sont prévenus que le Kenya les a autorisés à se ravitailler à Nairobi. Les forces israéliennes embarquent dans les avions, dont le dernier décolle à minuit quarante, une heure quarante après le premier atterrissage.


Au total, sept preneurs d’otages sont tués, ainsi que trois otages et un officier israélien (Jonathan Netanyahou). Quant à l’armée ougandaise, elle perd apparemment vingt hommes, Pourtant Amin Dada en a évoque « une centaine » ; de plus, plusieurs appareils de combat ougandais sont mis hors de combat. Le ministre ougandais des Affaires étrangères parle de onze avions détruits, tandis que l’ambassadeur de France précise « trois ou quatre MiG-17 […] sérieusement endommagés, mais non détruits ». Les appareils cités sont quatre MiG-17 et apparemment sept MiG-21 (ce qui aurait représenté un quart de l’aviation ougandaise).

Cet événement raconté est une partie qui a été réalisé sous forme de thriller par le Brésilien José Padilha, qui n’est rien d’autre que le réalisateur des films d’action comme Troupe d’élite ou RoboCop, ne surprendra pas non plus.

VOICI LA PARTIE DU FILM OU NOUS ENTRONS EN SCÈNE ET GÂCHONS TOUT

L’OUGANDA PERD SON PRINCIPAL AÉROPORT AU PROFIT DE LA CHINE

Quand je suis tombé sur cette information, j’ai voulu être triste quand subitement je me suis souvenu que nous avons à la tête de nos Etats des marionnettes.

Pendant que les autres peuples grâce au fond souverain font des investissements qui beneficieront aux générations futures, chez-nous, nous bradons l’avenir de nos arrière-petits-fils

Quand je dis que les noirs ont au maximum 200 ans pour être de nouveaux escla-ves des autres et tout au plus 600 ans pour disparaître vous rigoler

La chose la plus rocambolesque avec cette histoire, c’est que l’aéroport international d’Entebbé est le seul aéroport international de l’Ouganda et accueille plus de 1,9 millions de passagers par an.
Quand on est face à ce genre de situation, on comprend que ces gens nous ont mis dans des situations inimaginables et on comprend progressivement que cette situation est une condition générale en Afrique, et elle montre comment les accords et financement fait par la chine dans nos pays africains, nous réserves des surprises, car comme toujours, ils nous cachent les thermes des accords qu’ils signent avec les autres pays.

Avant, ces gens hypothéquaient les ressources minières aujourd’hui, ils vont plus loin jusqu’à hypothéquer des patrimoines dans le seul but de détourner ces prêts.
J’attends le jour où mon pays sortira ces dossiers, car nous sommes très forts dans ces faux coups.

La chose la plus cocasse, c’est quand le ministre ougandais des finances, Matia Kasaija, se rend lui gaillardement au Parlement et présente, c’est pour la « mauvaise gestion du prêt de 207 millions de dollars » accordé pour l’agrandissement de l’aéroport international d’Entebbé. La chose la plus invraisemblable, c’est après il rentre lui dormir chez-lui calmement.

Nous avons ici deux peuples, l’un est prêt à laisser des vies pour sauver leurs otages à plus de 4000 kmr de leur pays, un pays ou la vie de chaque citoyen compte.

En face un autre peuple ou tout se passe sur son terrain sur son territoire mais ils sont dans l’incapacité totale de protéger leur peuple ou les intérêts de leur descendant.

Voilà les attitudes qui font les autres nous prennent pour des peuples inutiles, car ils comprennent que si les dirigeants peuvent prendre des décisions aussi absurdes combien de fois les peuples.
Après, vous les verrez dans des sommets internationaux avec des gros budgets comment ils sont des experts.

Vous pensez que des gens comme ça peuvent parler et qui les écoute dans ce monde ?

L’opération a ensuite fait l’objet de plusieurs films ceci dans le but montrer au monde et aux jeunes Israéliens l’exploit de leur prédécesseur on aura entre autres
L’événement a été le sujet de plusieurs films.
– Victoire à Entebbé (1976) : avec Kirk Douglas, Anthony Hopkins, Burt Lancaster, Elizabeth Taylor et Richard Dreyfuss.

– Raid sur Entebbe (1976), téléfilm américain d’Irvin Kershner, avec Peter Finch, Horst Buchholz, Charles Bronson, Yaphet Kotto.

– Mission Yonathan (titre anglais : Operation Thunderbolt) (1977) : avec Yehoram Gaon, Klaus Kinski, Sybil Danning (le projet fut tourné en double version, l’un intégralement en anglais et l’autre en plusieurs langues ; l’hébreu, l’allemand, le français, l’anglais…).

– Otages à Entebbe (titre anglais : 7 days in Entebbe) (2018).
– Il en est également question dans Le Dernier Roi d’Écosse de Kevin Macdonald, qui présente le héros fuyant à l’occasion de la libération d’une partie des otages.

– Le raid d’Entebbe est également raconté dans un épisode de Situation de Crise, une émission de National Geographic Channel.


Ma question est quel films allons-nous réaliser pour venter nos exploits afin de venter les nos mérites et booster la fierté de nos arrières petits enfants ?
Quel sera le titre du film « techniques simple et pratique pour barder les biens d’un pays pauvre ? » Ou voici comment nous avons donné l’aéroport d’Entebbé aux Chinois et empocher l’argent vous allez faire quoi ?
Quelle motivation laissons-nous à nos enfants ?

J’ai ma solution : à quoi servent les biens de la terre quand le paradis nous attend ? Donc nous pouvons tous vendre ça fait même quoi ?

Ernest TCHAKOUTE

Douala le 29/11/2021 — 19h07

Netographie

https://fr.wikipedia.org/wiki/Raid_d%27Entebbe

https://www-orissapost-com.cdn.ampproject.org/c/s/www.orissapost.com/uganda-loses-most-prominent-airport-to-china-for-failing-to-repay-loan/amp/

https://www.jeuneafrique.com/mag/557585/culture/cinema-otages-a-entebbe-retour-sur-lexploit-militaire-de-tsahal/