Texte : 1753 mots – Temps de lecture : 6 mn – Auteur : TCHAKOUTE Ernest – Douala le 24/11/2022 – 01H10– Repost le 05/08/2024 – – type de texte : pensée critique, dezombification, étude de projets.
Je partage avec-vous un article intégral du site internet https://agridigitale.net/ l’article m’a été recommandé par @Arel San
———- ———-l’article dit ceci—————-
FERMETURE DE TOUS LES MAGASINS DE SOJA AU TOGO €
La filière soja est dans l’impasse. Pendant que la campagne d’achat battait déjà son plein, les acheteurs non identifiés (Indiens, pakistanais, etc.) en complicité avec certains producteurs font monter les enchères.
Selon certains acteurs, ces derniers sont prêts à payer le prix fort pour avoir leurs produits. Jusqu’à ce vendredi, le prix au kilo du soja conventionnel bord champ à certains endroits à l’intérieur sont au-délà de la normale.
Sur le terrain, plus de différence entre le bio et le conventionnel car à peine un producteur vend son soja bio à un tel prix que, comme une trainée de poudre, tous les autres producteurs de la localité imposent les mêmes tarifs.
“Ceux qui avaient des contrats en début de campagne avec les producteurs sont simplement mis à la touche alors que ce sont des crédits qui ont été contractés pour les financer.
Beaucoup de personnes convoient le soja sur Lomé sans les bordereaux, une situation préjudiciable,” dénonce un agrégateur, très furieux à agridigitale.net.
Face au désordre et pour ainsi contenir cette flambée vertigineuse des prix, le Conseil interprofessionnel de la filière soja (CIFS) du Togo pour régulariser cette situation chaotique tape du poing sur la table.
Deux mesures importantes pour freiner l’hémorragie
Le CIFS renseigne dans une note rendue publique, qu’en considérant la politique de l’Etat sur le développement des industries locales et la transformation des produits de base dont la graine de soja entériné par les accords interprofessionnels a décidé.
Primo. Suspendre tout convoiement du Soja graine sur toute l’étendue du territoire nationale à destination de Lomé à compter du samedi 20 au Mardi 23 novembre 2021.
Secundo. La fermeture de tous les magasins de soja à Lomé et à l’intérieur du pays.
Joint par agridigitale.net, Komla Kadzakade, président du CIFS explique ces mesures sont prises pour des raisons liées aux règlementations pour la filière.
“Nous avons donné une période moratoire pour alimenter les industries de transformation au niveau local. Certains acteurs mal intentionnés qui n’ont même pas financé les producteurs rentrent sur le terrain et créent du désordre en augmentant les prix. Il faut faire balle à terre pour revoir clairement dans les choses”, confie M. Kadzakade.
“Cette décision n’est qu’une première qui permettra d’arrêter le convoiement des cargaisons vers Lomé, le temps de réorganiser les activités”, poursuit-il.
À en croire le Conseil interprofessionnel, même ceux qui devrait livrer à la plateforme Industriel d’Adéticopé (PIA) dépasse la plateforme pour aller livrer aux Indiens et aux Pakistanais qui se sont mobilisés autour des ponts bascules afin de créer des opérations de fraudes.
“Toute cargaison de soja arrêtée au cours de cette période sera purement et simplement saisie et tout magasin constaté ouvert sera scellé jusqu’à nouvel ordre,” met en garde le président du CFIS.
“C’est une sage décision puisque nous les agrégateurs, nous respectons les règles de la CIFS en faisant tout pour avoir l’agrément. Mais depuis, nous constatons que bon nombre d’acteurs convoient leur soja à Lomé et sans papier et ils sont paisibles dans leur activité frauduleuse. CFIS doit mettre fin à cette situation en renforçant les contrôles”, se félicitent certains agrégateurs.
Jusqu’à mercredi prochain, Conseil interprofessionnel de la filière soja compte ramener de l’ordre dans la filière.
Les unités de transformation au niveau local seront approvisionnées avant toute exportation. L’interprofession y croit fortement que la stabilité serait bientôt de retour.
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La rédaction
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ET LA PLACE DU NÉGOCIANT DANS TOUT ÇA ?
Ce que beaucoup ignorent, c’est que les Agrégateurs sont des Négociants pour ceux qui ne le sont pas directement, ils représentent des maisons de négoce. Donc pour mieux tenir la masse dans l’ignorance, il est simple, on utilise un mot informatique voici la définition que donne le site internet linternaute.fr : outil informatique qui permet à un internaute d’être prévenu des mises à jour de sites web prédéfinis. Quoi de mieux que de trouver un nom aussi évasif pour designer que nous sommes des négociants. Un nom bien tropicalisé
Ceux qui peuvent comprendre savent que cette mesure arrive à point et cela démontre une fois de plus le pouvoir des négociants.
VOICI LE MÉCANISME
Les Agrégateurs/Négociants avec la complicité des responsables de la gestion filière créent des conditions de survie et d’endettement perpétuel auprès des agriculteurs une sorte de boucle sans fin.
Dès qu’ont subventionne les intrants, les agriculteurs deviennent pris au piège. De façon très subtile, on les maintient sous perfusion à vie, une sorte de vis sans fin qui tourne en continue.
Il faut également noter que cette méthode de financement est ce qu’on appellerait un contrat à terme, c’est en fait un engagement ferme et standardisé de livraison d’un produit sous-jacent à une date future à des conditions définies à l’avance. Cette situation de non-respect des engagements arrive bien souvent car le risque de ce genre de contrat réside à ce niveau une fois que le producteur se rend compte que le prix du marché est supérieur à celui fixé à l’avance il a tendance à vendre son produit au prix le plus offrant.
Maintenant l’agrément coûte entre 300 000 et 500 000 pour exporter 250 000 tonnes ça signifie que pour l’achat d’un kilo a 205 pour le revendre a 350 si on ajoute 20 FCFA par kilo pour la manutention ils ont 145 F /kilos pour 250 000 Tonnes
Ils ont un gain moyen par tonne de : 145 X 1000 = 145 000
145000 X 250 000 = 36 250 000 000 cela signifie qu’ils sont sur une marge approximative de 36 250 000 000 FCFA de bénéfice qui est menacé et aucune entreprise ne peut laisser un tel bénéfice l’échapper sans riposter.
QUAND LES AGRICULTEURS SE FONT PIEGES
Pour mieux tenir les agriculteurs, les négociants instruisent au Conseil interprofessionnel de la filière soja (CIFS) de procéder à l’enrôlement de tous les producteurs du soja. Il fallait voir les agriculteurs aller à la préfecture se faire enrôler et sortir en brandissant leur carte d’enrôlement, ils le font en oubliant qu’ils sont dans un monde capitaliste ou la seule relation qui existe entre un agriculteur et le négociant, c’est sa production s’il ne produit rien, il ne sert à rien. Ce que l’agriculteur ne sait pas, c’est que cet enrôlement le met dans une sorte de piège, car il donne tout seul en plus avec fierté les dimensions de sa parcelle cultivée et une estimation de sa production donc il devient très facile de les suivre pour récupérer leur production, car ils ont été enrôlés.
POURQUOI LE SOJA ?
La question qu’il faut se poser est celle de savoir pourquoi des mesures restrictives sur le soja et non sur le maïs, le Haricot, le fonio, pourtant ces autres produits ont vu une hausse vertigineuse de leurs prix sur le marché local ?
La réponse est très simple et beaucoup d’acteurs et la majorité des intervenants ne savent pas que la décision a été influencée par l’Union européenne, car le Togo est le premier exportateur mondial de soja bio vers l’Union européenne. La part du Togo sur l’ensemble des exportations de soja bio vers l’espace Schengen est estimée à 37,1%. Le Togo vient devant l’Ukraine (20,9%), l’Inde (11,3%) et le Kazakhstan (8%). Trois pays africains figurent dans le Top 7 à savoir l’Ouganda (6,4%), le Benin (4,6%) et le Burkina Faso (3,8%).
Ce marché parallèle coupait le pied au Négociants locaux ainsi, le marché européen se trouvait privé du soja Bio, il a fallu qu’ils anticipent rapidement. Et comme toujours il y a des personnes pour crier au scandale.
Il est bon de retenir une fois pour toutes que cette mesure est en principe causée par les négociants, car ces activités parallèles des producteurs leur causaient des pertes d’argent ainsi, ils se sont servi de leurs réseaux puissants pour tout bloquer.
Pendant ce temps, les gens sont dans des discutions stériles sur un sujet dont ils ne maîtrisent rien véritablement sinon ce qui est sur la place publique. Et convenez que la bonne information est très difficile d’accès.
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Ceci concerne les RENAC (Ne demandez pas la signification, ils se connaîtront.)
Voici les conditions pour être un agrégateur, ou exportateur de soja au Togo, vous-même lisez.
Tout d’abord, il faut disposer de : la carte d’identité nationale, deux photos d’identité récente, une copie de la carte unique de création d’entreprise en cours de validité, l’original du quitus fiscal en cours de validité, une copie des statuts pour les entreprises, un extrait du casier judiciaire, et une copie de l’attestation de membres de l’Association nationale des commerçants-exportateurs de soja (ANCES).
Ensuite, les acteurs doivent aussi fournir leur base de données des producteurs selon le canevas proposé par le Conseil interprofessionnel de la filière soja (Cifs), fournir la preuve de l’appui apporter aux producteurs, une quittance de paiement des frais d’études de dossiers datée et d’une somme de 50 mille pour les acheteurs et 300 mille pour exportateurs.
Pour les acheteurs, il est exigé un reçu de paiement du droit d’enregistrement à la campagne de 500 mille. Et 1 million pour les exportateurs.
Il faut également avoir une prévision objective d’achat/exportation en termes de volume spécifiant le type de soja (bio ou conventionnel), une copie des contrats de partenariat avec l’exportateur et ses livreurs agréés par le CIFS.
Enfin, il faut avoir une copie de la caution bancaire pour les exportateurs : 5 000 000 pour les nationaux et 10 000 000 pour les étrangers.
Au regard de ceci, on convient que pour avoir un agrément les dépensent s’élèvent en moyenne à 12 000 000 FCFA.
Voilà ce que les gens, on dépensé au point de paralyser un pays et faire interdire le déplacement et la fermeture des magasins de soja dans un pays ou les agriculteurs survivent. J’espère que vous comprenez que cette mesure a pour objectif de mettre la pression sur les agriculteurs pour qu’ils retournent vendre leurs produits aux négociants et arrêtent de vendre leurs produits en (contre bande).
Ceci n’est que le début…
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https://agridigitale.net/art-la_filire_soja_lance_l_enrlement_de_tous_les_producteurs_.html enrolement
https://presidence.gouv.tg/2021/07/09/marche-agricole-togo-1er-exportateur-mondial-de-soja-bio-vers-lespace-schengen/ export soja BIO